Cours d'Histoire-Géographie
- Matière : Géographie
- Classe : 6e
- Séquence : Habiter la ville
- Leçon : Habiter une ville du monde pauvre
- Etude de cas : Mumbai, Inde
Exercices tablettes proposés :
- Localisation grâce à l’application « Google Earth »
- Recherche documentaire sur Internet (site du « National Geographic »)
- Utiliser l’appareil photo de la tablette
- Croquis de paysage grâce à l’application « Skitch »
- Enregistrer le fichier dans le dossier approprié
Capacités développées :
- Localiser et situer à différentes échelles
- Prélever des informations sur différents types de documents (carte, tableau, graphique, photos)
- Confronter plusieurs documents
- Décrire un paysage
- Réaliser un croquis de paysage et sa légende
Notions et mots clés :
- Nouvelles notions abordées : quartier des affaires, bidonville, extension urbaine
- Notion réinvestie : mégapole
Déroulement de la séance
Nous abordons le chapitre de géographie « Habiter la ville » en classe de 6e avec une étude de cas sur une mégapole d’un pays pauvre : Mumbai. Il s’agit de comprendre quelles inégalités sociaux-spatiales la croissance démographique fait apparaître. Pour localiser et situer Mumbai, les élèves font une recherche sur la tablette grâce à l’application « Google Earth ». Une fois Mumbai localisée, les élèves changent d’échelle en agrandissant ou en réduisant l’image afin de situer Mumbai par rapport au reste du pays puis du continent. Le professeur leur projette ensuite sur le TNI, un tableau indiquant les 10 agglomérations les plus peuplées au monde (Source : United Nations, Department of Economic and Social Affairs, Population Division). Le professeur leur demande combien Mumbai compte d’habitants en 2011. Les élèves se rendent compte également que parmi les 10 agglomérations les plus peuplées au monde, 3 appartiennent à l’Inde. Ce tableau est à compléter avec un graphique (document 2 p. 237, Hâtier, 2009) qui montre l’évolution du nombre d’habitants à Mumbai depuis 1880 jusqu’à 2005. Les élèves doivent alors qualifier l’évolution et constater que la population à Mumbai n’a cessé d’augmenter. Se pose alors une nouvelle question : quelles sont les conséquences de l’augmentation de la population sur l’espace. Une carte du grand Mumbai, extraite de leur manuel (document 1 p. 224, Belin, 2009), met en évidence l’extension spatiale. Les élèves doivent alors repérer un quartier ancien et un quartier récent. Grâce à des photos, les élèves identifient les différents types de quartiers : ancien, récent mais aussi riche et pauvre.Le professeur projette une photo du centre historique qui rappelle le passé colonial britannique (Gare de Victoria terminus). Une photo de Marine drive et de Nariman point permet d’identifier le quartier des affaires. Les élèves doivent reconnaître le type de constructions (grands immeubles).
Enfin, les élèves doivent se connecter avec leurs tablettes sur Internet. Ils recherchent un reportage photo sur le bidonville Dharavi proposé par le magazine « National Geographic » (lien internet : http://ngm.nationalgeographic.com/2007/05/dharavi-mumbai-slum/jonas-bendiksen-photography). Les différentes photos permettent de comprendre ce qu’est un bidonville (matériaux de construction, pauvreté, activités). Un QCM leur est alors distribué. On peut également proposer le QCM en version numérique et interactive grâce à l’application « Flow » de eInstruction). La dernière activité de la séance, qui servira de trace écrite est un croquis de paysage fait sur leur tablette grâce à l’application « Skitch ». Dans un premier temps, les élèves prennent en photo un paysage proposé par le manuel (document 4 p. 225, Belin, 2009). Après avoir localisé et situé le paysage (vue de Nariman point, sud de Mumbai), ils doivent identifier les différents quartiers visibles étudiés précédemment. Pour cela, grâce à l’outil stylo, ils tracent une ligne pour délimiter les différents éléments qui composent le paysage. Ils doivent ensuite colorier en transparence le bidonville (quartier pauvre) en jaune, le quartier des affaires (quartier riche) en rouge, la route en gris et la mer en bleu. Ils construisent alors sur le côté une légende reprenant ce code couleur. Ils donnent également un titre au croquis. Enfin, ils enregistrent leur croquis dans le dossier « croquis de géographie ». En guise de correction, un élève peut venir refaire l’exercice au tableau sur le TNI. La photo ayant été scannée par le professeur, intégrée dans son diaporama et projetée.